Legal Recognition of Digital Assets: A Strategic Move for the UK in a Post-Brexit Era

November 26, 2024
Legal Recognition of Digital Assets: A Strategic Move for the UK in a Post-Brexit Era

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December 20, 2024
Le projet de loi sur la propriété des actifs numériques, présenté par le gouvernement britannique le 11 septembre 2024, marque une avancée décisive dans l’adaptation du cadre juridique aux enjeux de la finance numérique. À l’heure où le Bitcoin s’apprête à franchir le cap symbolique des 100 000 dollars et où la capitalisation mondiale des cryptomonnaies dépasse les 3 300 milliards de dollars, ce texte apporte enfin la clarté légale que les acteurs économiques attendaient au Royaume-Uni. Désormais, les cryptomonnaies — avec en tête le Bitcoin — et les jetons non fongibles (NFT) sont officiellement considérés comme des biens meubles soumis au droit anglais et gallois. Cette évolution offre aux institutions financières, aux investisseurs et aux jeunes pousses du Web3 une assise juridique solide : droits de propriété, recours en cas de vol ou de fraude, et mécanismes efficaces pour régler les litiges internes. En somme, il s’agit d’un véritable tremplin pour consolider la confiance et attirer de nouveaux capitaux. Le choix de ce moment n’a rien d’anodin. Dans le contexte du Brexit, le Royaume-Uni s’efforce de réaffirmer sa place de leader financier mondial. Bien que la séparation d’avec l’Union européenne ait engendré des incertitudes, ce projet de loi témoigne d’une volonté délibérée d’attirer capitaux, talents et entreprises issues du secteur numérique. Il ne s’agit pas seulement d’un ajustement réglementaire, mais d’un message fort : Londres entend demeurer un pôle d’innovation et de stabilité dans la finance internationale. Ce positionnement s’inscrit plus largement dans un mouvement de modernisation juridique. L’Electronic Trade Documents Act, entré en vigueur le 20 septembre 2023, en est un autre exemple. Sans lien direct avec la réforme en matière de propriété numérique, ce texte facilite la dématérialisation des documents commerciaux, contribuant à la fluidité et à la sécurisation du commerce international. Ensemble, ces initiatives confortent l’image d’un Royaume-Uni résolument tourné vers les enjeux technologiques de demain. À l’échelle internationale, la réglementation des actifs numériques reste un sujet de débat et de fragmentation. Les États-Unis, pourtant souvent en pointe, peinent à dégager une approche cohérente, comme l’illustrent les procédures menées par la SEC contre des géants tels que Ripple ou Coinbase. Cette incertitude nourrit la méfiance de certains acteurs. Le Royaume-Uni, en revanche, offre un environnement législatif clair, gage de stabilité pour les entreprises et les investisseurs. Dans ce contexte, la place londonienne se présente comme un pôle d’attraction majeur pour les acteurs de la blockchain et de la fintech en quête de repères législatifs fiables. Les startups du Web3 et les entrepreneurs du secteur disposent désormais d’un cadre juridique propice à l’innovation et à la croissance. Les professionnels du droit et de la finance, de leur côté, bénéficient d’un référentiel solide pour accompagner efficacement leurs clients. Au final, cette démarche cohérente et proactive devrait inciter nombre d’acteurs internationaux à considérer le Royaume-Uni comme un partenaire de choix pour l’avenir de la finance numérique.
December 20, 2024
(Loi n° 2023-835 du 23 octobre 2023 visant à accélérer la production d’équipements industriels nécessaires à la décarbonation de l’économie et à améliorer l’attractivité des sites industriels) Alors que le changement climatique demeure un enjeu mondial pressant, les gouvernements s’efforcent de soutenir l’émergence de technologies plus respectueuses de l’environnement. Dans cette optique, la France a promulgué, le 23 octobre 2023, la loi relative à l’industrie verte, marquant ainsi une avancée significative. Ce texte législatif global vise à réduire les émissions des industries existantes et à attirer de nouveaux investissements dans les technologies bas carbone. L’objectif est de positionner la France comme un pôle industriel de premier plan dans le domaine de la transition écologique, accélérant la transformation de son appareil productif. 

The Property (Digital Assets, etc) Bill, introduced by the UK government on September 11, 2024, is a significant step in adapting legal frameworks to the fast-changing world of digital finance. As Bitcoin nears the $100,000 milestone and the global cryptocurrency market capitalization surpasses $3.3 trillion, this legislation brings much-needed legal recognition to digital assets within the UK.


Through this bill, the UK classifies digital assets such as cryptocurrencies—led by Bitcoin—and non-fungible tokens (NFTs) as personal property under English and Welsh law. This move provides the legal clarity that financial institutions, investors, and Web3 startups operating within the UK have long sought. It establishes ownership rights, clear recourse in cases of theft or fraud, and a reliable framework for resolving disputes domestically.


The timing is no accident. In the wake of Brexit, the UK is strategically reasserting itself as a global financial leader. While the split from the EU created economic uncertainty, this legislation represents a calculated effort to attract capital, talent, and digital ventures. It’s more than a regulatory measure—it signals the UK’s determination to remain at the forefront of global finance.


This effort aligns with broader modernization goals. The Electronic Trade Documents Act, which took effect on September 20, 2023, is another example of the UK’s legal adaptation to the digital age. Although separate from the Property Bill, it complements the UK’s digital transformation by enabling electronic trade documents to make international commerce more efficient and secure. These acts reinforce the UK’s position as a jurisdiction ready to support businesses navigating technological advancements.


Globally, countries are still divided on how to regulate digital assets. The United States, typically a leader in financial innovation, has faced criticism for its fragmented approach. The SEC’s ongoing legal battles with major players like Ripple and Coinbase highlight the lack of a clear regulatory framework, creating uncertainty for businesses and investors. In contrast, the UK offers more regulatory clarity, providing a stable environment for businesses operating in the digital asset space. 



This focused approach positions the UK as a leading jurisdiction for blockchain and fintech enterprises, attracting those seeking certainty in a rapidly evolving sector. For Web3 startups and blockchain entrepreneurs, the bill provides a stable legal framework to explore and grow. Legal and financial professionals will benefit from the ability to advise clients, knowing the rules are clearly defined. Additionally, the UK’s consistent regulatory efforts will likely attract businesses and investors eager to operate in a jurisdiction that prioritizes innovation and security.

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